vendredi 17 mai 2024

Etape 3 de Aydat à Saint-Nectaire, 17 km




Hier soir, j’ai dîné au restaurant à côté de l’hôtel, un endroit bien sympa qui domine le lac. La carte n’est pas très riche et comme je ne voulais pas sombrer encore sur la truffade ou l’aligot j’ai opté pour une souris d’agneau : une valeur sûre bien que quelques fois il arrive qu’elle soit sèche, et ça je n’aime pas, mais hier soir elle était top. Le chef me dit qu’il les cuit pendant quatre heures.

J’ai fait ce que le savoir-vivre interdit, mais quand la survie en dépend on abandonne certains principes ! Avant de partir j’ai dilapidé le reste de pain de la corbeille car trouver une boulangerie dans ces petits villages il faut se lever tôt ! Ma technique : je mets ma veste sur la chaise, prends soin que les grandes poches sont ouvertes, et ni vu ni connu, d’un geste discret, je glisse le pain dans les poches. De toute façon il a été payé et ça évite qu’ils servent le surplus à une autre table .

Au départ, le ciel n’est pas très encourageant, couvert avec une légère bruine et des vapeurs qui remontent du lac. Il faut bâcher !

Mon hébergement est un peu à l’écart du chemin et ce matin pour gagner le chemin, j’ai profité du tuyau que m’a passé un randonneur, à savoir prendre un raccourci qui permet de gagner un à 2 km. C’est toujours bon à prendre surtout par un temps comme celui-là.

Je pars un peu inquiet pour mon genoux qui m’a fait horriblement souffrir sur la fin de l’étape d’hier. Sur Internet, on dit que pour le mal dont je souffre le meilleur remède, c’est le repos. Facile à dire ! Je prends Doliprane et anti inflammatoire et croise les doigts. C’est une étape moyenne : 20 kms et 650 m de dénivelé mais c’était sans compter l’état du chemin : de la boue quand ce n’est pas un véritable torrent d’eau. Abominable ! Je ne suis pas trop surpris car j’avais vu ça sur un groupe Facebook que je suis ; certains disaient même avoir jeté l’éponge.

Passage vers un dolmen qui date d’une époque où les volcans devaient être à peine éteints, au moins pour  les derniers.

Descente assez violente sur les gorges de la Monne où il ne faut pas quitter ses pieds des yeux.

Dès 11 heures, la pluie qui m’avait un peu oublié redouble de vigueur et comme pour me narguer le soleil apparaît à mon arrivée.

Accueil sympa à l’hôtel : l’aubergiste m’offre la café et me fait bénéficier d’un prix d’ami pour la chambre : 70 euros au lieu de 85 et de plus il me propose de m’acheter une baguette de pain demain lorsqu’il va se ravitailler pour les petits dej, car pour les clients lambda la boulangerie n’ouvre qu’à 9 heures, et à cette heure là je devrait avoir au moins 5 kms au compteur. 

Il me prévient qu’il risque d’y avoir un peu de bruit cette nuit car sur tout le week end de la Pentecôte, c’est la fête au village.

C’est tout pour aujourd’hui ; demain sera un autre jour et le soleil est annoncé pour le tout début de la journée. L’espoir fait vivre !





























Dolmen










La Monne au fond de la gorge 



Décidément, les chemins de Compostelle ne me lâchent pas !

Une bonne adresse 😀

Des villages qui ont tout prévu pour les randonneurs 













Quelques photos de Saint Nectaire 









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