Je suis un peu anxieux pour la météo car elle n’est pas annoncée comme fameuse sur l’ensemble du parcours alors, ce matin au réveil, la première chose que je fais c’est d’ouvrir les volets pour découvrir le temps qu’il fait. Ça a l’air pas trop mal. Il y a du gris partout mais pas de pluie . Deuxième chose regarder les sites de météo pour voir les prévisions. Miracle, ça a l’air bon pour la journée, il ne devrait pas pleuvoir aujourd’hui. Alors qu’il y a quelques mois, quand j’avais préparé mon parcours, je rêvais de paysages verdoyants sous un ciel d’Azur, aujourd’hui, j’en suis à me dire, pourvu qu’il ne pleuve pas, ni ne neige. Hier, il a neigé sur le Sancy.😂
Départ à 7h45, passage à la Boulangerie pour compléter mes provisions et c’est parti pour 23 kms et un kilomètre de dénivelé.
Ça grimpe très dur depuis le départ jusqu’à atteindre les plateaux à 1400 m et après c’est un peu plus tranquille. Vers 11h le soleil montre le bout de son nez ; c’était inespéré, mais ça change tout par rapport à la beauté des paysages . Passage vers le lac de Guéry puis vers celui de Servières ; c’est là que je déjeune avant de gagner Orcival, un joli bourg avec une superbe basilique. J’en fais la visite ainsi que la crypte avant de gagner mon hôtel.
Un peu cassé en arrivant ; la distance et le dénivelé mais peut-être aussi l’âge !
Quelques photos de La Bourboule
Lac du Guéry
Au sommet d’un volcan, là où nichent les buses,
La nature a posé dans un lit de verdure
Un lac à l’onde claire et bleue comme l’azur ;
Un Eden où règnent les nymphes et les muses.
Tel le diamant qui aiguise le désir
Il inspire l’envie de découvrir ses rives.
Avant d’en jouir il faut gagner les estives,
Arpenter les sentes et gravir à loisir.
La pente a dévoré le tumulte et le bruit.
Alors telle une œuvre dont on lève le voile,
Éclot soudainement au milieu de la toile
Ce joyau pétillant que les ans ont construit.
Un lagon azuré où se mirent le ciel,
Les arbres, les herbes et les verts pâturages.
Un tableau champêtre modelé par les âges
Avec des couleurs aussi douces que le miel.
Pas un souffle de vent ne trouble le cratère ;
Les bouleaux et les aulnes courbés jusqu’à l’eau
Caressent l’onde bleue du bout de leurs rameaux
Tandis que le héron épie la bonne affaire.
Les temps ont étalé un vaste manteau vert
Sur ce qui fut jadis les larmes de la terre,
Ces coulées de laves vomies par le cratère
Que les siècles passés ont lentement couvert.
Alain HUMBERT
16 février 2024
Lac de Guéry |
Lac de Servières |
Photos d’Orceval : la basilique et le bourg
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