jeudi 23 mai 2024

Etape 9 de Chareire à La Bourboule, 27 km

Dîner hier avec Xavier, ce gars super sympa que j’avais rencontré avant-hier. Encore un repas très copieux : salade auvergnate puis coq au vin avant le fromage (que nous avons refusé) et le dessert.

Dernière étape aujourd’hui pour gagner La Bourboule en franchissant le Puy de Sancy à 1886 m ; notre « camp de base » est situé à Chareire à 1100 m.

Depuis quelques jours, la météo annonçait le beau temps pour cette journée ; elle ne s’est pas trompée ! Le sentier est magnifique, il traverse des estives et nous fait voir le paysage à 360°. Quelques traces de neige subsistent encore par endroits. Nous parvenons au sommet à midi. Peu de randonneurs, hormis Xavier et moi, par contre beaucoup de touristes qui sont montés par le téléphérique. Température, agréable, peu ou pas de vent. Descente tranquille sur La Bourboule, au début sur un chemin de crête, ensuite à travers la forêt. Nous arrivons à 17 heures à La Bourboule.


Voilà un nouveau chemin qui s’achève ; un très beau chemin malgré 3 jours de pluie et des sentiers un peu humides avec une dernière étape tout simplement sublime.


Un petit poème pour conclure mon circuit :


Les volcans d’Auvergne

 

Il y a des lustres, la terre encore ardente 

A laissé s’échapper du cœur de ses entrailles

Son sang en fusion sur la plaine géante.

Le magma a jailli des brèches et des failles,

 

Envoyant dans les cieux des montagnes de feu

Que l’on aurait cru surgir d'horribles dragons.

De ces funestes sursauts du bel astre bleu

Fleurirent au fil du temps volcans et vallons.

 

Ainsi se dessina un peu avant notre ère

Un chimérique et majestueux paysage,

Ombre immortelle d’une nature en colère

Que le miel des ans a laissée en héritage.

 

Des lacs ont habité les cratères béants ;

Sur les longues coulées de basalte et d’argile,

Du pied à la tête de ces nouveaux géants,

Le temps a fait murir une terre fertile.

 

Tel le Phénix renaissant du feu, la nature

A pansé les plaies, effacé les cicatrices,

Posé partout au sol un manteau de verdure ;

Les bleuets à nouveau ont dressé leur calice.

 

La vie est revenue, aveugle du passé

Ne sentant sous les pieds la marmite bouillir.

Chacun ferme les yeux pour n’être tracassé

Et n’ose imaginer la lave rejaillir.

 

Alain HUMBERT

9 février 2024

 


 
Le gîte de Chareire ; le camp de base




























































Ceux là ils ont pris le téléphérique 













Redescendre sur la crête 


Pause déjeuner




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